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Le logement des agriculteurs

La non reprise des exploitations agricoles par les filles ou fils d’agriculteurs s’est traduite par une rupture de la transmission des outils de production agricole  dont l’impact sur l’aménagement du territoire a été sous-estimé.

Cette situation est aggravée dans un contexte péri-urbain où la pression foncière entraîne une pression spéculative sur le prix des terrains et des bâtiments:

  • par les propriétaires non agriculteurs ou  agriculteurs,
  • par les promoteurs immobiliers et autres acteurs

à la recherche de valorisation de leur actif ou de plus-values.

 

Dans ce contexte un agriculteur qui souhaite s’installer a du mal à trouver un outil de production « complet »:

  • terrains,
  • bâtiments agricoles,
  • logement

à des prix raisonnables et compatibles avec les revenus agricoles.

 

Dans les communes « rurales profondes » en voie de désertification, les communes finissent par devenir propriétaire de bâtiments pour installer des commerces de proximité.

Dans les communes périurbaines le même type d’intervention doit être mis en œuvre pour contrer la pression spéculative et installer de nouveaux agriculteurs.

C’est ainsi qu’à titre pilote le SMMO a acquis  un bâtiment d’habitation (maison du gardien du Parc de Curis)  en 2007.
Ce logement a permis  à de jeunes agriculteurs de se loger et l’installation de la première exploitation de maraîchage bio dans les Monts d’ Or.
 

 

D'autres opérations sont en cours sur Curis notamment pour un projet alliant entre logement, atelier de productions, ....