- Distance : 3 km
- Durée : 1h à 2h
- Dénivelé : 80m
- Point de départ : En bus : ligne 84, arrêt : Poleymieux
Qu’est ce qu’une caborne ?
Des constructions
Au cours des siècles passés, bergers, cultivateurs ou vignerons ont patiemment épierré les champs afin de les cultiver. Avec les pierres remontées par le soc de la charrue, ou bien extraites des nombreuses carrières, les hommes ont bâti chemins, enclos et murs de soutènement. Ces constructions ont marqué le paysage en formant une résille de pierres..
Un savoir-faire
Les anciens possédaient un savoir-faire qui leur permettait de « monter » les murs des cabornes, de décaler les dalles les unes sur les autres puis de les resserrer pour faire un toit résistant et imperméable.
Un usage quotidien
Dans les cabornes, on s’abritait des intempéries, on venait manger ou se reposer, soigner les bêtes, entreposer les outils. On s’y installait pour quelques nuits ou pour une saison, quelquefois pour y vivre et y mourir…
Un sous-sol favorable
A Poleymieux affleure un calcaire jaune dont l’exploitation est facilitée par le fait qu’il se détache en plaques de faible épaisseur : les dalles et les dallettes.
Cabornes à Saint Romain, près de la grotte de Luée, dans un site de pierres et de taillis
Une étonnante diversité
Chaque caborne est unique dans ses formes et ses dimensions, car chaque « bâtisseur » y apportait sa touche personnelle : isolée ou solidaire d’un mur, avec une ou deux pièces…
Certaines ont des parements soignés, des toits presque plats ou en pain de sucre.
D’autres sont dissimulées sous les chirats…
Toute l’information sur les cabornes des Monts d’or
A la découverte des cabornes
Légués par les habitants du temps passé, de curieux abris en pierres sèches parsèment les Plaines Monts d’Or.
Tous différents, petits ou grands, ronds, carrés ou rectangulaires, ils sont remplis de surprises. Ce mini site permet de faire leur connaissance et de les reconnaitre lors de vos promenades autour de Lyon. On les appelle ici cabanes ou cabornes.
Informations pour vos promenades proches de Lyon :
C’est sur les communes de Saint-Cyr et de Poleymieux que l’on rencontre le plus de constructions en pierres sèches.
Les noms et les choses…
Ou la fâcheuse habitude d’aller chercher si loin ce qui est proche
Nous visitons l’Irlande et ses enclos, la Sardaigne et ses nuraghi. Bon voyage à l’étranger !
Nous visitons le Lubéron et le village des bories. Bon séjour en Provence ! Nous visitons la Bretagne, ses cairns et ses tumulus à chambres. Bonnes vacances ! Nous visitons le Beaujolais et les cadolles de Theizé. Bon vin !
Et pourtant, connaissons-nous les Plaines Monts d’Or lyonnais et leurs constructions en pierres sèches ? Elles sont de tous genres : murs de clôture et de chemins, murs de soutien de terrasses agricoles, tumulus, tunnels pour l’exploitation des carrières et puis, comme disent les touristes, des bories.
Dans les Plaines Monts d’Or lyonnais, ces abris en pierres sèches s’appellent cabanes ou cabornes.